ANALISIS POLÍTICO (FRANCÉS)

RWANDA : DISCOURS IDENTITAIRE ET STRUCTURE DE POUVOIR
Narrations identitaires et institutionnalisation de structures sociaux exclusives



Les discours identitaires sont des ressources narratives de ligne culturelle à travers lesquelles les communautés font la reélaboration de leur passé à la recherche de créer son présent comme société. Ces histoires sont influencées par la structure de l’état - nation qui opère comme système de production de savoir et l’ordre. Les discours identitaires ont une dimension politique qui accomplit une fonction ponctuelle dans les formes spécifiques des structures politiques de chaque société.


Dans le cas Rwandais, le discours identitaire ethnique, il a accompli un rôle singulier dans la reélaboration des identités Hutu et Tutsi, spécialement depuis l'indépendance de Rwanda de la Belgique en 1959. En même temps, il a joué un double rôle dans la société Rwandaise, comme élément centrifuge et comme ressource narrative de gestion sociale. Par ailleurs, ce discours a été exploité par les élites Hutu et Tutsi, pour promouvoir la construction et la permanence de structures de pouvoir politique, économique et social fermés, qui assurent leur pouvoir et limitent la conformation d’un tissu social fort et d'une société civile inclusive.


L' essai présent une discussion à propos dans quelle mesure les ressources narratives identitaires ethniques de la société Rwandaise, ils sont utilisés par leurs élites pour institutionnaliser des structures sociaux exclusives dans l'ordre social et économique. Il fournit des éléments à propos du rôle qui accomplissent les discours identitaires dans l'élaboration de structures de rationalisation du pouvoir, et comme celles-ci structures ils influencent les processus de poiesis sociale.


Il est nécessaire d'indiquer les difficultés qui présentent les sources dans le traitement de l'information, puisqu'il existe une divergence significative dans l'interprétation de l'histoire suivant l'auteur et sa filiation ethnique. En tenant compte du fait que l'interprétation unilatérale de l'histoire du conflit Rwandais c'est une des ressources les plus utilisées par les élites pour justifier ses luttes, il est nécessaire de souligner qu'on peut omettre de l'information non disponible dans la documentation compilée. Dans les analyses politiques, historiques ou ethnographiques disponibles, sont récurrentes les lignes de lumière - dans le sens que Deleuze donne au terme - en omettant des faits significatifs ou en soulignant des événements plus petits dans la dynamique du conflit. La même manière on attribue des effets à des faits éloignés à la recherche de ne pas aborder d'événements actuels. Les grandes lignes de lumière en l'un ou l'autre sens, ils essayent de justifier une certaine ombre de l'analyse et la signification attribuée aux faits, qui sont abordée.

Avant-Propos. La dynamique du système politique Rwandais.

La Rwanda c’est une petite république située entre les lacs Kivu et Victoire et appartient à la communauté des pays des grands lacs. Il a des limites avec L'Ouganda, la Tanzanie, Burundi et la république démocratique du Congo, pays qui ont été touchés par la dynamique du conflit Rwandais et ont pris part les actions du conflit puisqu'ils ont des groupes Tutsi ou Hutu entre leur propre population. Chez Rwanda coexistent trois peuples avec des manifestations ethniques : 85% Hutu, autour de 15% Tutsi, et plus ou moins 2% de Twas. Les Rwandaises connaissent les luttes tribales depuis les siècles XVI et XVIII, manifestées dans cloisonnements claniques, et une absence de communication entre groupes surtout entre les Hutu et les Tutsi, dans raison de différences linguistiques, sociales et économiques[1].
Entre les particularités du complexe système Rwandais de relations sociaux, ce très significative le rôle de l' ethnicité dans la définition du seuil de l'inclusion ou l'exclusion social. Les communautés Hutu et Tutsi vivent ensemble, dans les mêmes villages depuis avant les temps coloniales Belges. La langue et la culture sont communes. Tutsis, Hutus et Twa's expriment et communiquent en Kinyarwanda, lequel domine la société civile et l'action politique et administrative. Finalement, la vie politique Rwandaise est soutenue sur les structures de gestion sociale qui ont régi la vie precolonial « le lignage, la chefferie, et le groupe de fidélité organisée autour d’un patron[2] ».


Sur son histoire récente, avant 1959, date de l'abolition de la monarchie, la minorité Tutsi a imposé à la majorité de la population Hutu une domination politique et économique fondée sur des méthodes de gestion arbitraires de la société. Pendant la transition à la indépendance, les Hutu prenaient le contrôle politique violemment et provoquaient l’ exode de la moitie de la population Tutsi envers les pays de la région, après les massacres de 1963, 1966 et 1967. À chaque massacre suive un effort des exilés Tutsi pour retourner au leur pays, en principe pacifiquement et après avec violence .


Les Hutus et Tutsis vivent en ensemble dans les mêmes villages chez la Rwanda et le Burundi. N' il y a pas entre ceux-ci zones de contrôle exclusive d' un groupe ethnique ou d'un autre ; quotidiennement celles personnes sont voisins de leurs ennemies ou vice-versa. Après le massacre de Hutus en Burundi en 1972, en 1973 chez la Rwanda il y était un coup d'état dirigé par Juvenal Habyarimana, Hutu officiel provenant de la région nord-ouest qui désormais, il dominera la scène politique, militer et Rwandaise économique en produisant ressentiment entre les Hutus de la région Centrale, ainsi qu'entre des groupes Tutsis. Il est ainsi que, pendant 15 années cessent les grands événements de la violence ethnique, dans une grande partie par l'absence de tentatives des exilés Tutsis pour retourner à son pays. Pendant cette période, les Tutsis organiseront une force armée irrégulier, le Front Patriotique Rwandais (FPR), avec l'appui de gouvernements et groupes ethniques de la région des grands lacs avec l'objectif express de retourner au Rwanda et prendre le pouvoir.


L'instabilité politique et sociale Rwandaise est recommencée en octobre 1990, quand les forces rebelles d’ expatries composés essentiellement pour Tutsis refuges chez l’Ouganda, le FPR, il envahit le nord de Rwanda. Son incursion dans le pays est accompagnée par le désordre civil, la violence contre la population civile, l'insécurité et l'impunité[3]. La violence est étendue et on développe dans plus de une douzaine de Communautés « the most important being the commune of Kibilira in October 1990, March 1992, December 1992, and January 1993 ; in several communes in northwestern Rwanda, including Mukingo, Kinigi, Gaseke, Giciye, Karago, and Mutura in January and February 1991 ; in the region known as Bugesera, commune Kanzenze, in March 1992 ; in several communes of Kibuye in August 1992 ; and again in the northwest in December 1992 and January 1993. These attacks slaughtered some 2,000 Tutsi and dozens of Hutu and established patterns for the genocide of 1994 »[4].


Dans cette cadre de déplacement, se produisent processus de formation et construction sociale de la nationalité, l'histoire l'identité ou l' inimitié. Ce fait établit des relations entre la mémoire historique et la conscience nationale

" the construction of the national past is a construction of history of a particular kind; it is one of claims moral attachments to specific territories, motherlands or homelands, and posits time-honored links between people, polity and territory[5]".

L'histoire récente Rwandaise c'est d'une certaine manière l’ histoire de l’exil et le rejet des tentatives de retour de ceux exilés ; la destruction progressive du tissu social d'un peuple, qui a fait la haine et de la mémoire, les ressources narratives qui expliquent et justifient leur aujourd'hui et les tentatives du futur. Toutefois cette dynamique de violence, elle n'est pas aveugle ni sans sens, elle obéit à l'utilisation des discours identitaires ethniques par les élites Hutu et Tutsi, comme ressource morale pour légitimer le conflit, stimulé par une mémoire de la douleur interprétée en clé politique.


1. La production sociale de l'identité en clef politique


L'identité c'est construite à partir de récits identitaires qui impliquent la poiesis de l'histoire et l'attribution d'un sens. À partir de cette élaboration on établit les règles de relation avec l'autre. Les ressources narratives identitaires accomplissent un rôle centrale dans les processus de poiesis et reélaboration de l'identité des communautés. À partir de la reélaboration d'une histoire commune comme peuple, et du type de relations qui en elle ont été construites, on conçoit l'univers de ce qui est possible et l'aujourd'hui des sociétés. D’ ailleurs, ni l'identité d'une communauté est une histoire stable, ni sa construction c' est politiquement neutre

« L’ identité n’est jamais une perception simple et stable du moi et du groupe dans lequel l’ individu s’insère [...] Les guerre, les changements économiques et sociaux trop rapides sont aussi à l’ origine directe de bouleversements dramatiques dans la perception qu’ ont les individus de leur identité [...] La perception de leur identité que peuvent avoir les groupes sociaux et les individus qui les composent est devenue massivement un enjeu de manipulation politique et idéologique; l’ aspect ethnique ou religieux d’ une identité est une variable où le politique domine»[6].


Sur ceux-ci éléments plus or moins organises, les communautés Hutu et Tutsi fondent les raisons de leur confrontation ethnique en clé politique. Les luttes ethniques, en marge des ressources narratives mythiques qui les reconnaissent légitimité, ils ne sont pas des événements originaux, c'est-à-dire immanents - Ursprung en termes de Nietzsche – sinon créées, Erfindung[7]. Autrement dit, il n'y a pas en ces dernières un élément qui les rend inévitables comme clash de civilisations, mais ils sont des ressources créées, instrumentation de ressources ethniques comme éléments de gestion sociale. Il y a une longue tradition dans la société Rwandaise de l'utilisation de celle-ci ressource par des chefs politiques comme instrument pour l'accès aux biens économiques, politiques et symboliques. Celle-ci exercice met en oeuvre des techniques et des méthodes d'exclusion sociale et politique des Hutus d'abord et des Tutsis dans suite.


Dans le cas Rwandais, les ressources identitaires ethniques ont un rôle déterminant non seulement dans la construction de l'identité nationale mais en outre dans la formation de la complexe scène politique et sociale. Bien que toutes les Communautés font une reélaboration de leur histoire comme ressource de poiesis sociale à travers ses lectures –constructions narratives- qu' elles font des événements. Dans le cas Rwandais les lectures se mélangent avec une mythologie qui fait une fusion des imaginaires de chaque ethnie avec le développement phénomènique des faits. À travers cette ressource interprétative, non seulement se fait une reinterprétation de l'histoire, mais il est recréé, au point de nier des événements clef de l'histoire : « certains intellectuels Hutu du Rwanda ne vont-ils pas jusqu'a nier l'existence du génocide de 1994? La même amnésie ne frappe-t-elle pas leurs homologues Tutsi au Burundi à propos des "évènements" de 1972? »[8].


En plus des ressources identitaires ethniques, il existe des facteurs sociaux, économiques et politiques qui influencent la complexe situation, non seulement Rwandaise mais de la région des grands lacs. D'une côté, le fait que le phénomène de l'identité ethnique Hutu et Tutsi et sa lutte, il traverse les frontières de la Rwanda et de Burundi, et il inclut les autres pays de la région comme L'Ouganda, et la république démocratique du Congo, où autour du lac Kivu dans le nord il y a des populations Tutsis et dans le sud Hutus. D un autre côté l'amalgame entre les réfugiés et les populations des pays d'asile[9], il constitue une base sociale de soutien aux organisations armées qui traversent les frontières entre les pays voisins de la zone. C'est le cas des réfugiés dans les états de la région des grands lacs. Sa situation d'outsiders dessous du pays d’ asile, tandis que pour le gouvernement et l'état Rwandais n'étaient pas non plus ses nationaux[10], il a servi comme un point de rencontre entre les conditions matérielles - géopolitiques - et les discours identitaires – de coupe ethnographique – pour promouvoir des conditions matérielles et moraux qui justifieraient les actions militaires comme celles du FPR.


Dans une perspective ethnographique ils ont un avant et un après du fait qui oblige à l'exile et un effort pour être identifié depuis le groupe. On construit un discours à propos du fait de l'exile et se fait une reélaboration du phénomène, comme réponse aux phénomènes de différenciation et d' exclusion[11]. On développe un processus d'évocation du passé, où non seulement on explique des aspects du présent mais on structure des formes d'action sociale actuels. Devant celle-ci situation beaucoup de Communautés exilées, ils ont continué à penser le retour à Rwanda en termes mythiques, comme le retour « à la terre du lait et de miel »[12] ; celle-ci images idéalisées employées depuis l' exile rendent comme illustration des valeurs exprimés par les discours identitaires, et ensuite ils sont traduits vers raisons politiques pour prendre l'action militaire comme ressource.


2. Représentations collectives et structure sociale.

La reélaboration mythique de l'origine en termes d'aptitude morale c'est une ressource significative dans la construction de l'aujourd'hui des communautés[13]. Ce type de fondements de l'existence d'un groupe particulier, il opère comme une ressource dévoilée vers le futur, de légitimation de l’avenir, de son droit de réussir ses projets. Dans le cas Rwandais, ce type de fondements a servi à un double propos d'un côté aux Hutu pour justifier leur croyance dans «le choc de civilisations» entre les agriculteurs Hutu originaires de la région et les bergers Tutsi étrangers et usurpateurs. D' un autre côté entre les Tutsi, pour lui stimuler le trou de la mémoire à propos du génocide de 1972 des Hutus, en soulignant exclusivement les massacres de 1963, 1966, 1967 et le génocide de 1994.


Or, il y a que comprendre la manière laquelle ces représentations collectives influencent la construction de la réalité et la prendre de décisions politiques. Elles transformant l'histoire en mythe à travers ses ressources identitaires, et le fait ethnique dans une justification de la violence et l'exclusion sociale d'un autre groupe minoritaire. Les discours identitaires ne sont pas un témoignage neutre et simple vis-à-vis de la réalité , sinon ils expriment aussi une prélation des valeurs assignats aux choses et idées par une communauté, dessous les particularités des actions -et ses conséquences - des acteurs du système de relations sociaux

«Le discours sur l’identité n’est donc pas un discours témoin de la réalité qu’ il prétend exprimer, encore plus en temps de guerre et de troubles profonds, lorsque la violence ou le désarroi font basculer les consciences et la morale pour légitimer la barbarie»[14]

À partir de la représentation ethnique selon laquelle les Hutu sont les habitants originaires des collines Rwandaises et les Tutsi sont les usurpateurs qui cherchent leur empowerment économique et social et l'élimination du peuple Hutu, on a construit les structures institutionnelles. Il existe une politique d'équilibre ethnique mise en oeuvre à travers ses méthodes juridiques - normes d'assignation de quotes-parts - et politiques comme la création de partis ethniques ou l'inclusion dans la carte d'identité de la filiation ethnique. Dans la pratique, institutions comme l'administration publique, l'éducation, les forces armées et y compris l'emploi privé, ils ont été créés ou utilisées comme scène des techniques d'exclusion ethnique[15].

L'histoire officielle enseignée dans les écoles diffuse l'idée selon laquelle les Tutsi ont dominé et ont explosé pendant des siècles aux Hutu et qu'ils sont la cause des maux du pays. Les places dans les écoles sont assignées conformément à des quotes-parts ethniques en accord avec le pourcentage de la population qui est officiellement reconnue à chaque groupe éthnique, basés sur statistiques douteuses effectuées pendant la période coloniale. La même chose se produit avec l'accès à certains emplois privés. Les médias et quelques intellectuels ont valident et reproduisant les messages d' haine et choc parmi les ethnies en favorisant la violence et l'exclusion institutionnel ; La radio des mille collines et le journal Kangura par les Hutu ou la radio Muhabura des Tutsi du FPR entre plusieurs, ils ont aidé à la reproduction des violences[16].


Si l'essence du lieu d'origine c'est constitutive de l'identité, ses structures sociaux sont la scène pour l' exercice de la tradition. Le développement de structures sociaux qui renforcent les récits identitaires où l'ethnicité signifie toujours séparation et exclusion sociale d' un autre, ils reproduisent un type de société où l'exclusion fait partie naturelle des relations entre les divers acteurs qui l'intègrent, comme forces centrifuges qui non d'une autre manière conçoivent leurs relations sociales, produites et reproduites en clé ethnique.


3. L'État, la production de savoir et l'identité

Le moderne état- nation c'est une organisation compacte et isomórphique du territoire, ethnos et un appareil de gouvernement [17]. Cette structure de rationalisation de l'exercice du pouvoir non seulement c'est un système politique économique et social, mais un puissant régime de production de l'ordre et la connaissance aussi le plan historique, culturel esthétique et cosmologique. Un complet système de signification culturelle qui élabore une constellation de relations de Communautés nationaux rêves[18].


Il existe une influence profonde de la structure de la nation dans l'ordre de la connaissance, qui procure élaborer un ordre naturel dans beaucoup des dimensions de la vie humaine. Ce régime est articulé à partir d'un pouvoir de classification - apparentement naturel - de la vie sociale. Cet ordre implique une certaine disposition esthétique et rituelle qui assure l'exercice de pouvoir, dans une échelle macro et micro- politique.


Les identités locales sont construites à partir de pratiques identitaires de coupe cultural[19], institutionnel et de poiesis mythique du passé, en présence d'une forte intervention de facteurs politiques et idéologiques. En Rwanda depuis son indépendance, les structures de pouvoir institutionnel et l'administration, ils ont servi comme instrument d’implantation et application de techniques d'exclusion, en produisant ainsi une société qui reconnaît comme essentiel maintenir l'exclusion sur la base des histoires mythique- ethniques. Il y a un feedback permanent entre l'instrumentation des discours identitaires ethniques pour produire des structures sociaux exclusives, et entre ces structures sociaux exclusives et la reproduction culturelle de récits identitaires ethniques qui ne conçoivent pas une société pluraliste.


Bien qu'il soit certain, qui fait partie de la nature de la vie locale développer son identité par contraste avec d'autres localités pour produire son propre contexte d'altérité spatiale, social et technique, dans le cas Rwandais les différences ethniques ont été utilisés comme ressource politique pour empêcher la construction d'une société démocratique pluraliste. Cela permet que les élites ethniques maintiennent le pouvoir sans avoir besoin d’ ouvrir la base de participation, ni promouvoir l'intervention dans la vie sociale d'acteurs divers à ceux-là qui garantissent sa permanence dans le pouvoir

«sous certains aspects, les luttes ethniques à travers l’équilibre ethnique au Rwanda n’étaient pas seulement des faits, mais bien des systèmes érigés en institution c’est-à-dire est considéré comme indispensable pour la bonne marche de la société, et que violer cette institution reviendrait à violer une règle d’ordre publique qui appelle des sanctions rigides»[20].


Comprendre et Mettre en question la caractérisation élaborée par la société Rwandaise de soi même à travers ses histoires- discours identitaires ethniques vis-à-vis d' eux mêmes , la manière comme on a construit ce qui ils estiment son essence et l'essence de leurs différences, ce clé pour désarticuler les structures statiques sur lesquelles on élabore une réalité comme présent et une identité depuis le passé, qui constitue limite de compréhension des dynamiques sociaux[21] violentes dans lesquelles ils sont plongés.
[1] TWAMBWE, Lohata. Les techniques de fabrication de l’ ethnicité et des “ethnies”au Rwanda. EN: La crise político-ethnique en Afrique des pays des grands Lacs. Revue du centre Africain de recherche et d’éducation pour la paix et la démocratie. 2è ed. 1997. Pag 6-14
[2] Ibid.
[3] KUPERMAN, Alan. Rwanda in perspective. EN: Foreign affairs. Published by Council on foreign relations. January – February 2000. www.foreignaffaires.org
[4] Voir: HUMAN RIGHTS WATCH. Leave none to tell the Story: Genocide in Rwanda. HRW Report. 2004. hrw.org
[5] MALKKI, Liisa. Purity and exile: Violence, Memory and national cosmology among Hutus refugees in Tanzania. Chicago, University Press, 1995. Pag 1
[6] CORM, Georges. Le Liban contemporain. Paris, Éditions la Découverte, 2003. Pp 34
[7] À propos de la discussion voir FOUCAULT, Michel. La verdad y las formas jurídicas. 4 edición. Trad Enrique Lynch. Barcelona, Gedisa, 1995. Pp 19 et seq.
[8] LEMARCHAND, René. Aux sources de la crise des grands lacs. EN : observatoire de l’Afrique centrale. Août 2000. Pp 3 et seq
[9] Ibid Pag 2-3
[10] NGARAMBE, Alphonse. Le Phénomène de l’ ethnicité comme obstacle à l’instauration d’ une démocratie pluraliste dans les pays de la communauté économique des pays des grands lacs. Ibid . Pag 32 - 44
[11] MALKKI, Liisa. Op Cit. Pag 6 ss
[12] PRUNIER, Gèrard. The Rwanda crisis: history of a genocide. New York, Columbia University Press, 1995. Pag 66.
[13] MALKKI, Liisa. Op Cit .Pp 3
[14] CORM, Georges. Op Cit. Pp 35
[15] TWAMBWE, Lohata. Op Cit. À propos voir NGARAMBE, Alphonse. Op Cit.
[16] Voir HUMAN RIGHTS WARCH. Op Cit
[17] APPADURAI, Arjun. Sovereignty without territoriality: Notes for a postnational geography. IN: The Geography Of Identity. Patricia Yaeger ed. Ann Arbor: Chicago, University of Michigan Press, 1996. Pag 41-42
[18] MALKKI, Liisa. Op Cit. Pag 5-6
[19] Ibid Pag 3.
[20] NGARAMBE, Alphonse. Op Cit.
[21] MASSEY, Doreen. Double Articulation: A place in the world. IN: Displacements, Cultural Identities In Question. Indiana University Press, BAMMER, Angelika. Bloomington, 1995. Pag 113 ss

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